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Quatrième de couverture : « J’avais seize ans. Je ne possédais rien, ni biens matériels, ni confort spirituel. Je n’avais pas d’ami, pas d’amour, je n’avais rien vécu. Je n’avais pas d’idée, je n’étais pas sûre d’avoir une âme. Mon corps, c’était tout ce que j’avais. »

 

 

Cette fois, pas de grande émotion, donc pas un article mais juste un petit commentaire sur ce dernier livre d’Amélie Nothomb, sorti le 20 août 2003.

 

Voici donc ce que j’ai posté sur la mailing-list « Peplum ».

 


Objet : [peplum] AntéLecture

 

Comme dans cosmétique, c’est dans le dialogue que réside le meilleur du fond, et non dans l’histoire elle-même.  L’histoire a un goût de déjà vu, avec un semblant de mixage. Mais contrairement à ce que pensent certains, je ne vois rien dans ce roman susceptible de me faire penser qu’il puisse être de la veine d’un Mercure, ou d’un Catilinaire.

J’ai été prise dans l’histoire, grâce à l’espoir d’y voir un dénouement terrifiant, voir génial. Tintin. Il ne s’agit là que de l’histoire de deux personnages de lieu commun, déjà vus, toujours côtoyés dans ce monde et tous les jours. Il ne s’agit que de deux ados tout bonnement normales.

On pourrait croire qu’on lit un témoignage, placé judicieusement en tête de gondole à l’attention de la ménagère de moins de 50 ans. Mais voilà.. il nous reste la qualité d’écriture. Cependant, à ne se reposer que sur une qualité juste, et des lauriers déjà presque oubliés (Hygiène, Catilinaires..) le talent finira peut-être par devenir invisible aux yeux des habitués que nous sommes.

Je n’ai pas mal-aimé ce bouquin, mais je ne l’ai pas bien-aimé non plus. Je m’attendais peut-être à être étonnée une nouvelle fois, à lire un texte détonnant (on est tout de même bien loin d’un Peplum !). 

Je ne suis pas capable d’intellectualiser ce roman. Cela ne tient pas uniquement du fait que je ne sache rien intellectualiser du tout. C’est tout simplement parce qu’il n’y a rien d’intellectualisable dans ce roman. Il arrive à la fin de l’été, et c’est bien dommage, car j’aurais préféré le lire sur une plage.

Cette année encore, je me suis fait avoir. J’ai cédé à l’achat de ce bouquin (grâce aux mauvais conseils de Jean Rémi), et ce fut d’ailleurs non pas un acte d’envie, de besoin, mais un acte purement lié au rituel péplaute. Celui de prendre plaisir, tous en même temps, à lire LE NOUVEAU NOTHOMB. Et je crois qu’au fond… l’espoir fait AUSSI vivre l’auteur.

 

 

@ -  Lethee Nevermind - @ Message adressé à Peplum le 22 août 2003

 

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