CUBE
- LA
SOLUTION EST EN VOUS -
Réalisateur et
Scénariste : Vincenzo Natali
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Producteurs : |
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Production : |
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Téléfilm Canada , Canada |
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Distribution : |
Metropolitan FilmExport, France |
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Compositeur : |
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Film canadien
(1997). Fantastique. Durée : 1h 26mn.
Interdit aux moins de 12 ans
Date de sortie : 28 Avril 1999
Avec : Maurice Dean
Wint, Nicole DeBoer, Nicky Guadagni, David Hewlett,
Andrew Miller
Synopsis :
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Un
groupe de personnes, sans savoir pourquoi, se retrouve enfermé dans une
prison surréaliste, un labyrinthe sans fin constitué de pièces cubiques
communicantes et équipées de pièges mortels. Le policier, l'architecte,
l'étudiante en mathématiques, la psychologue et l'autiste captifs ne savent
qu'une seule chose : chacun possède un don particulier qui, combiné aux
autres, peut les aider à s'évader. Au fur et à mesure que la peur grandit,
les conflits personnels et les luttes de pouvoir s'amplifient. Il leur
faudrait pourtant réussir à s'associer pour échapper à une mort certaine. |
Quelques liens :
Mes impressions…
L’autiste, le médecin, le flic,
l’étudiant en Mathématiques, le champion des évasions, l’employé de bureau et
un inconnu.
7
Personnes se réveillent un jour dans un cube. Chaque facette de l’intérieur de
chaque pièce mène à un autre cube. Et ces pièces sont elles-mêmes les
composantes d’un cube géant, venu de nulle part. Nos 7 personnages passeront
sous nos yeux attentifs près d’une heure et demi à tenter de sortir de ce
méchanisme infernale.
C’est une machination
gigantesque : pourquoi placer des humains dans dans cet endroit ?
Pourquoi 7 personnes si différentes les unes des autres ? Parce qu’elles
ont toutes une faculté qui combinée à celles des autres leur permettra
peut-être de sortir, de retourner à leur vie.
Comme dans tous les films du genre,
ça commence par une scène à couper le souffle. Si il y a bien un personnage
dont on ne sait rien, c’est celui qui meurt en premier. Mort fulgurante,
j’allais dire géniale.. (
) ;
génialement trouvée oui. Le caractère de cette première scène à couper le souffle
est digne d’un film gore. Pourtant, il ne s’agit que d’un film fantastique. Je
suis tentée de dire, fantastique dans tous les sens du terme. Vicenzo Natali
réalise ici un chef-d’œuvre. Ce n’est pas seulement un film, c’est un
casse-tête. Le spéctateur est pris au piège parmi les personnages, comme ultime
témoin. Il n’en sait pas plus, il n’en sait pas moins qu’eux.
Cette œuvre suscite non seulement
des questions existentielles, mais donne également un bel exemple des dérives
possibles au sein d’un groupe. La loi elle-même -symbolisée par le policier
finira par faire régner le chaos, et anéantira bon nombre d’espoirs, à son seul
profit. (A méditer : faire la loi pour le principe de loi uniquement, à
quoi bon ?) L’effort du matheux ne sera nullement récompensé, du moins pas
de façon équivalente. L’éternel évadé s’éclipsera parmi les premiers. Le
médecin ne sera d’aucun secours. Et le fou.. La folie semble être la seule
porte de sortie. Car comme l’indique cette phrase de fin : « Pourquoi
aller voir dehors ? Dehors, il s’agit d’une bêtise humaine sans
limites ! ». Ainsi la conscience apportera la raison. Elle seule
connaît la clé.
Les personnages du film censés
combiner leurs capacités pour se sortir d’un gamecube manifestement mortel,
périront à force de se confondre, de se battre. Au lieu de s’unir, ils se
battront sans cesse les uns les autres. La méfiance, la haine, puis la
vengeance seront de la fête.
C’est sans conteste un film d’une
ingéniosité jamais égalée jusqu’à présent. A voir et revoir encore, pour
essayer de comprendre… ce que nous sommes. Car… « la solution est en [nous] ».
Léthée Nevermind – 18 novembre 2003
