Le Léthé

 

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QU'EST CE QUE LE LETHE ?...


What is the Lethe ?...

Vous vous demandez souvent à son évocation, ce qu'est le Léthé. Et bien voilà... Léthé, dans la mythologie grecque, fleuve de l'oubli situé aux enfers. Les esprits des morts en buvaient l'eau pour oublier les ennuis de leur vie terrestre avant d'entrer à l'Élysée.

Quand le prince troyen Énée visita le royaume des morts, il trouva un grand nombre d'esprits errant sur les bords du fleuve. Son père, Anchise, qu'il avait retrouvé avec joie, lui expliqua que ces esprits devaient en boire l'eau et oublier le bonheur qu'ils avaient connu à l'Élysée avant de remonter sur la terre.

(définition donnée par l'encyclopédie encarta 97)


A river in Hades whose waters caused forgetfulness. It was on the banks of another Underworld river called the Styx that the shades, or ghostly remains, of the dead congregated to seek passage to the Afterlife. Unless they bribed Charon to ferry them across the stream, they wandered aimlessly on the near bank forever. But those who made it across the Styx did not have much more to anticipate. Once they had drunk from the waters of Lethe, they were left with nothing to reminisce about for eternity.



C'est aussi un poème de Charles Baudelaire, "Le Léthé" (Extrait des fleurs du mal) et puis une chanson..

 

 

 

LE LETHE, Charles Beaudelaire (1821 – 1867) ; Recueil « Les Fleurs du mal »

 

Viens sur mon coeur, âme cruelle et sourde,
Tigre adoré, monstre aux airs indolents ;
Je veux longtemps plonger mes doigts tremblants
Dans l'épaisseur de ta crinière lourde ;

Dans tes jupons remplis de ton parfum
Ensevelir ma tête endolorie,
Et respirer, comme une fleur flétrie,
Le doux relent de mon amour défunt.

Je veux dormir ! dormir plutôt que vivre !
Dans un sommeil aussi doux que la mort,
J'étalerai mes baisers sans remord
Sur ton beau corps poli comme le cuivre.

Pour engloutir mes sanglots apaisés
Rien ne me vaut l'abîme de ta couche ;
L'oubli puissant habite sur ta bouche,
Et le Léthé coule dans tes baisers.

A mon destin, désormais mon délice,
J'obéirai comme un prédestiné ;
Martyr docile, innocent condamné,
Dont la ferveur attise le supplice,

Je sucerai, pour noyer ma rancoeur,
Le népenthès et la bonne ciguë
Aux bouts charmants de cette gorge aiguë
Qui n'a jamais emprisonné de coeur.

 

 

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